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La
musique traditionnelle populaire de Provence se joue essentiellement
avec le galoubet tenu dans la main gauche, accompagné
du tambourin,supendu au même bras et la baguette tenue
dans la main droite.
D'autres instruments existent cependant, mais sont utilisés
en accompagnement rythmique du galoubet et du tambourin: ce
sont les tympanons,les cymballettes et timbales , pour les
plus courants.
Le galoubet et le tambourin ont été l'objet
de nombreuses méthodes d'apprentissage, de l'une des
plus anciennes, celle de Lavallière en 1750, en passant
par celle de Chédeville en 1804, celle de Châteauminois
en 1810 , celle de Vidal en 1864, jusqu'aux plus récentes,
celle de Marcelle Drutel en 1977 ou celle de Serge Icardi
en 1990, il en existe des dizaines.
La musique provençale a été jouée
à la cour des rois de France, et s'est taillée
de jolis succès à Paris où des compositeurs
de grande renomée lui ont donné ses lettres
de noblesse.Très en vogue jusqu'à la deuxième
guerre modiale, elle a ensuite connu un fort déclin.
Sous influence de Marius Fabre , ébéniste et
fabricant de galoubets et de tambourins à Barjols (Var),
elle trouve un second souffle dans les années 1970
et est au coeur d'un renouveau culturel régional. Associée
à des partitions contemporaines et à des instruments
électriques, elle a regagné ses galons de musique
régionale à part entière.
écouter
un extrait de Tambourin
C'est un instrument à répercussion ou à
résonnance.
Son rôle est de fournir au son aigrelet du galoubet
une basse continue.
Il se présente comme une caisse cylindrique allongée,
en bois ciré ou vernis de 35 cm de diamètre
pour 74 cm de hauteur.
Selon l'habileté de son frabricant, il est orné
de sculptures en bagettes, accompagnées de divers motifs.
A chaque extrémité du cylindre, une peau est
tendue: très fine pour celle du dessus, plus épaisse
pour celle de dessous. Sur la peau supérieure un timbre
ou chanterelle en chanvre est posé. Cet élément
caractéristique assure le bourdon- nement de la basse
continue
Le long du cylindre, et passant alternativement en haut et
en bas, une cordelette dessine un zigzag en s'appuyant sur
les boutons des deux cercles qui servent à tendre les
peaux. |
Le galoubet est une flûte à bec à trois
trous, fabriquée en bois (ébène, olivier,
amandier, buis), en ivoire ou en métal. Il se nomme
aussi '' flûtet'' est possède 4 sons fonda- mentaux.
En augmentant progressivement l'intensité du souffle,
le galoubet joue une octave et demie.
Il ne faut pas le confondre avec le fifre, qui est une flûte
traversière à six trous, jouée des deux
mains, fabriquée en roseau ou en bois, et accompagnée
du tambour. Le fifre et le tambour sont des instruments de
l'époque napoléonienne.
Le galoubet nous vient d'Orient .Son origine n'est pas vraiment
déterminée: perse,arabe,égytienne, chinoise....
Son nom actuel apparaît dès 1723. Il existe plusieurs
tonalités de galoubet, le plus utilisé étant
Si b, (d'après l'ancien diapason), surnomé le
Saint Barnabé.
écouter
un extrait de Galoubet
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Des
passants de cuir permenttent un bon réglage d e la
tension de la cordelette et donc de celle des peaux. Pour
jouer du tambourin- ''Touca lou tambourin'' (toucher le tambourin)-
on se sert d'une massette, sorte de baguette de bois terminée
d'un côté par un gland en ivoire et de l'autre
par une poignée ovoïde parfois sculptée. |
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Chorale
du rode de basse provence |
Les chanteurs membres des groupes folkloriques
du RODE DE BASSO- PROVENCO compose cette chorale,
ce qui représente soixante personnes environ.
Elle interprete des airs provencaux anciens ,
des noëls du XVIème et XVIIème
siècles, des chants provencaux du XIXème
siècles mais aussi des airs modernes comme
''Les marchés de Provence'' ou ''prendre
un enfant par la main'' |
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